Depuis bientôt 60 ans, Vichy se démarque avec son aspect multiculturel grâce à l’arrivée du Cavilam. Une école de haute excellence unique dans le monde rapportant une plus-value à la ville.
En juillet dernier, une grande fanfare internationale a joué dans la cour du pôle universitaire Lardy. En été, des soirées sont organisées tous les jeudis par le Cavilam pour ses étudiants. Vichy, juillet 2023. Photo : Guillaume Bertrand.
« C’est très calme et très beau, j’adore Vichy ! » Depuis la Corée du Sud, Youna Kim a fait le voyage jusqu’à la petite ville thermale du centre de la France. À 20 ans, elle est venue parfaire son français au sein du Centre d’Approche Vivantes des Langues et des Médias (Cavilam), espérant ensuite intégrer de grandes écoles. « Ce sont mes professeurs en Corée qui m’ont proposé de participer à ce stage », dit-elle, tout sourire, mais quelque peu gênée par son accent.
Chaque année, environ 5 000 étudiants étrangers viennent apprendre le français à Vichy. Un rayonnement international permis par le Cavilam, une association labellisée qui promeut la langue et la culture française dans le monde. Trois mots d’ordre : innovation, convivialité et excellence. « Cette année, nous sommes la troisième école de langues mondiale en termes de chiffre d’affaires après New York et Lima », explique Guillaume Bertrand, responsable du service accueil et culturel du Cavilam.
Créé il y a 59 ans à l’initiative de l’université Clermont-Auvergne et de la mairie de Vichy, le Cavilam est rattaché au réseau des Alliances Françaises, réparti dans 144 pays. « On propose une immersion dans la culture française, rythmée par des cours et des programmes d’activités culturelles sur-mesure. »
Alors, pourquoi Vichy ?
« Au centre de la France, à la fois loin et proche de tout », Vichy est une ville à taille humaine au cadre apaisant et sécurisant. Unique dans le monde, le Cavilam a façonné son identité , réputée pour son ouverture à l’international.
« Je ne connaissais pas Vichy avant, mais maintenant j’adore ! », s’exclame Maria, étudiante mexicaine. Avec son groupe d’amis, elle était à la recherche d’une expérience unique. Après avoir rempli un formulaire sur internet, ils sont donc arrivés dans la cité vichyssoise . « On ne voulait pas étudier à Paris, ça fait peur ! », poursuit Paulo, à ses côtés. Des étudiants de plus de 130 nationalités passent tous les ans par la ville, participant chaque jour un peu plus au rayonnement mondial du territoire.
Carla Spindler
