L’heure est à la prise de conscience. Pour éduquer sur les thématiques de la santé, des étudiants relais arrivent au sein des établissements universitaires de Vichy. L’objectif : sensibiliser les jeunes sur ces sujets.
Les étudiants relais santé dans le hall du pôle universitaire proposent un stand sur la thématique du handicap. Pôle Lardy, le 12 décembre 2023. Photo : Juliette Amey.
À la suite d’un plan national de lutte contre la prostitution des mineurs annoncé en novembre 2021, le SIJ (Structure Information Jeunesse) ajoute cette thématique à son agenda. Lors de la soirée du Palais des Congrès, prévue le 25 janvier 2024, un stand sera dédié à la « prostitution étudiante ». De leur côté, les membres du pôle universitaire redoublent d’efforts pour la prévention des addictions et maladies.
À Vichy, les premiers jobs étudiants en relation directe avec la santé apparaissent. Ce type d’emploi existait déjà à Clermont-Ferrand. Suite à de nombreuses demandes, ce petit boulot est maintenant proposé sur des sites délocalisés tels que Vichy. En effet, depuis septembre, deux étudiantes Relais Santé (ERS), Clémence et Émilie, sillonnent la ville. Celles-ci offrent de multiples prestations de sensibilisation lors de divers événements, tels que les soirées BDE (Bureaux des étudiants) ou encore les journées de lutte, contre l’homophobie par exemple. Angélique Troscinski, infirmière du pôle universitaire et responsable des ERS, se réjouit de leur arrivée : « Maintenant, la discussion se fait directement d’étudiants à étudiants. »
Ce type de communication pourrait être la solution privilégiée à l’avenir pour attirer la jeunesse. Ces échanges se font par le biais de stands mis en place directement par des jeunes. Le but premier des établissements : éduquer les étudiants pour qu’ils deviennent de bons citoyens pour demain.
Un événement fédérateur
« Nous avions prévu un projet de grande envergure sur la sensibilisation. « Le Village de la Santé » était prévu pour 2020, mais a malheureusement été annulé », déplore Angélique Troscinski.
En effet, avant le Covid, l’événement était dans les petits papiers. Cette journée devait se tenir place de la mairie. Beaucoup de collectifs et d’établissements avaient répondu à l’appel. Les administrateurs ont cependant été obligés d’abandonner celui-ci à l’arrivée de la pandémie. Cependant, l’infirmière considère toujours cette manifestation comme porteuse d’espoir pour l’avenir de la sensibilisation. « J’ai relancé l’idée. On va essayer de la retravailler pour 2025 », avance gaiement l’infirmière.
Juliette Amey